Le monastère
Gandanthechinlen khiid
La steppe près de Zuunmod
Du bois pour une nuit fraîche
Tempête au parc Nairamdal...
Dans la yourte de nos hôtes
Ulaan Baator
Notre arrivée à Ulaan Baator au petit matin est attendue... Les gérants des nombreuses guest-house sont sur le quai et nous proposent leurs service, l'un d'eux parle même Français... Il semble que notre réservation par Internet n'était pas nécessaire... Elle se révéla même un peu handicapante, quand il fallu se rendre à l'evidence que l'adresse de la guest-house réservée était introuvable, et qu'avoir payé un acompte sur les 2 nuits nous privait de renégociation du prix... Finalement, après avoir changer de l'argent, et trouvé une Poste pour téléphoner, nous retrouvons notre logeuse... Une douche méritée après la journée et demi de train, et la poussière de la ville, et nous partons visiter le monastère de la ville (Gandanthechinlen khiid). Le passage de la frontière a tout changé : plus d'églises orthodoxes : des temples Bouddhiques ! On a pu voir des ceremonies, qui, parait-il, ne sont faites que le matin.
L'après midi nous devons récupérer nos billets de trains dans une agence. Tout comme la guest-house, celle ci se révèle très dur a trouver, et dans un bâtiment qui semble au départ inapproprié... Les gens qu'on croise (surtout les jeunes) sont souvent prêts a nous aider, mais parfois sans trop de succès...
Le soir nous allons voir une représentation de chants danses et musiques Mongoles, à ne pas manquer, dans le parc Nairamdal. Impressionnant à tout point de vue...
Manzushir et ses yourtes
Le programme du deuxième jour est assez chargé. Nous voulions partir dans les parcs naturels mongoles pour y entrevoir la vie nomade. Zaya, notre logeuse nous dit que Terelj est pour les touristes. On a entendu parler d'un autre parc : Khustain Nuruu, ou on peut semble-t-il voir des chevaux sauvages en liberté. Elle nous conseille d'aller à Manzushir (ou Manchir ?), le site d'un ancien monastère Bouddhique. il s'agit de ruines, encore vénérées il ne reste qu'un temple qui sert de musée, et des peintures de Bouddhas sur roches. Cependant la vue est saisissante, et on peut goûter a la vie nomade Mongole...
Pour y aller, rien de plus simple ! Les chauffeurs privés se précipitent pour vous offrir leurs services a 50 $, parfois plus... Ignorez les purement et simplement ! Un minibus vous emmènera jusqu'à la ville de Zuunmod (45 Kms au sud d'UB), pour moins d'un 1$. Il reste alors deux heures de marche agréable dans la steppe, jusqu'au monastère. Les habitants vous indiquerons le chemin. Le plus ennuyeux est encore de trouver le bon minibus, et l'endroit d'où il part, à UB... En demandant autour de nous, et en évitant les arnaqueurs, nous sommes partis a l'aveuglette dans un taxi jusqu'à une station de bus près de l'aéroport. Le taxis n'était pas cher: environ 1 $ aussi. Résultat : aller retour pour 2 personnes a 5 $ soit le dixième du prix annoncé... La petite surprise désagréable est la taxe officielle a l'entrée de la réserve. Les guichetières essayeront de nous refiler le billet d'entrée plus le billet du musée. Au terme d'un argument farouche, on arrive a économiser le prix de l'entrée du musée. Elles encaissent l'argent, mais ne nous donnent pas de billet ! Ah, les comptabilités de caisse noire.... Au retour, quelqu'un essayera de nous refaire payer quelque chose pour la sortie... Pas la peine de se fâcher cette fois, un bon rire, et un pas décidé le dissuaderont.
Pensez a partir d'UB de bonne heure, il y a des bus le matin, mais ce n'est pas clair qu'il y en ait toute la journée... Pensez aussi a vous faire écrire (par votre logeur par exemple) les phrases clés en mongole sur un calepin, pour pouvoir les montrer aux gens... Préparez vous aussi a imposer votre présence quand il s'agira de prendre un des très convoité minibus de retour en direction de la capitale !...
Sur place, on peut monter a cheval, escalader la montagne sacrée sur laquelle sont peints des bouddhas... On peut aussi louer une Yourte pour la nuit... L'accueil est savoureux ! Après nous avoir installé, et apporté un thermos plein de thé au lait et au beurre rance (on ne trouve que ça de toute manière), ils nous oublieront jusqu'au soir... Le froid aidant on insiste pour avoir du feu. Ils iront couper du bois pour nous et on allume le poêle... Une séance de photos avec toute la famille s'imposait, et les enfants étaient ravis de se voir sur l'écran de notre appareil numérique... La famille nous invitera ensuite a voir leurs photos dans leur yourte, et a partager un bol de mouton (la carcasse trônait sur un meuble) aux pâtes de riz, ainsi qu'en fin de repas, l'herbe a priser traditionnelle... La communication était basique -essentiellement des dessins, des gestes, et des mimes - mais l'expérience reste inoubliable ! Visiblement, cet endroit n'a pas été perverti par les flots de touristes, et l'accueil était sincère...
La nuit dans la yourte est un exercice de gestion du feu et des braises... Nous sommes déjà en juin, mais les nuits sont fraîches. Les vaches assurent le réveil. Dans la journée du lendemain, nous rentrons à Zunnmod, puis à UB.
Direction la Chine...
Le surlendemain, tôt le matin, nous reprenons le train, en emmenant avec nous une étrange bouteille de Airag, du lait de jument fermenté, acheté au "departement store"...
Nous partageons un compartiment de quatre personnes, avec deux touristes Autrichiens, qui sont dans un groupe. Le décor change radicalement ; c'est maintenant le désert de Gobi qui s'étend. Parfois un village, un troupeau, émergent du vent et du sable. L'attraction du jours ce sont les rapides apparitions des chameaux que l'on guette aux fenêtres...
Le soir, on s'approche de la Chine...
Vue depuis Manzushir
Le train au fuel repart...
Un village, puis rien...
Si... des chameaux