
Un marché de Pékin |
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Arrivée à
Pékin
Pékin est une très grande ville... Le bus qui est sensé (d'après le
policier) nous mener proche de notre guest-house roulera près d'une
demi-heure pour faire une distance qu'on aurait juré petite sur la carte. On
trouvera notre guest-house, ou personne ne parle le moindre anglais, dans
les recoins d'un hutong... Pas facile de s'y retrouver au début, mais c'est
mieux qu'un hôtel à touriste, non ? Les grands hôtels sont toute fois
pratique pour changer de l'argent...
On commence la visite par une sieste bien méritée... C'est qu'en plus il
fait chaud par ici ! Ca change des neiges de Sibérie !
Parmi les choses "à ne pas manquer" en cette fin de voyage, il faut
mentionner la cité interdite, le parc Jingshan, la place Tienanmen, le
palais d'été, la grande muraille, les marchés, et après toutes ces
aventures, un massage plantaire traditionnel !
On l'a déjà dit, Pékin est une grande ville... Il vaut mieux rassembler
dans un même quartier son programme de la journée. Se déplacer à
pied est évidemment correct pour rester dans un même quartier, mais pour
tout le reste, c'est peu réaliste. Par chance, les trois premiers endroits
"à ne pas manquer" sont dans le même quartier, et peuvent se faire la même
journée. La grande muraille quant à elle, est à l'extérieur de la ville, et
nécessite une journée à elle seule.
En comparaison avec notre parcours en Chine pour y arriver, Pékin est une
grande ville (on l'a déjà dit ?) et nous sommes bien sûr de vague touristes
parmi tous es autres. Plus question de marchander un prix, les sourires et
les rires spontanés se font plus rares, et commerçants. Cependant, on se
régala en fouinant dans les marchés, et les "resto", à la recherches de
fruits, beignets au sésame, brioches, galettes vapeur à la ciboulette, lait
de soja, riz gluant, bouillons pimentés dans lequel on plonge son choix de
brochettes comme une fondue, etc... Très couru aussi, et très rafraîchissant
par cette canicule, le thé vert en bouteille à 3 ou 4 yuans (qu'on peut
couper à l'eau (en bouteille) si c'est trop sucré).
Le choix de l'endroit ou on va voir la muraille est délicat. Comme
toujours, d'un côté l'autoroute à touristes, mais bien conservée, avec des
paysages qu'on nous dit pittoresques, et de l'autre, d'autres endroits plus
difficiles d'accès, peut être pas forcement mieux... Bon, bien sur, on a
évité le premier. On a finalement opté pour le conseil du "lonely planet",
qui pourtant est souvent synonyme d'affluence. La muraille à Huanghua est
brisée en deux, et permet de faire deux chemins de balade de quelques heures
en tout. Comme l'indique le "lonely", on peut prendre un bus public (départ
station Dongzhimen) pour aller à Huairou, et de là n'importe quel minibus.
Le resto qui se trouve au pied de la muraille à droite est à recommander. Le
trajet qui part sur la gauche en arrivant est sensiblement moins fréquenté.
Par contre, prévoyez la mauvaise surprise de vous faire un peu racketter par
deux ou trois opportunistes qui prétendent devoir vendre des "tickets", ou
des droits de passages (2 yuans quand on y est passé... mais une
augmentation libre n'est pas à exclure). La muraille à cet endroit est plus
une ruine envahie de végétation (mais tout à fait praticable). Si, comme
nous, vous la parcourez par un soleil de plomb, vous apprécierez les trois
ou quatre tours qui ont encore un toit ! Pensez aux bouteilles de thé vert
et d'eau...
Notre dernière expérience avec la Chine n'est hélas pas la meilleure.
L'aéroport de Pékin se prépare aux jeux Olympiques, et il a déjà gagné une
médaille pour les prix pratiqués. Un facteur 30 (si si ) entre le prix d'un
bol de riz, avec ce qui se pratique en ville dans les Hutongs, quelques
taxes obligatoires de dernière minute, l'impossibilité de changer les
devises restante sans ticket de caisse initial de la banque (qui est bien
caché dans les bagages)... Bref, une arnaque organisée... Fermez les yeux ça
va passer.
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